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- Seminario - Indipendenza energetica dell’Unione Europea: il ruolo del Mar Nero
La dipendenza energetica dell’Unione Europea è al centro del dibattito politico in tutti gli Stati membri. Ecco alcuni dei punti focali del dibattito organizzato sul tema dalla Fondation pour L’innovation Politique (Fondapol). INDEPENDANCE ENERGETIQUE DE L’UE: L’ENJEU DE LA MER NOIRE Independance energetique de l’ue: l’enjeu de la mer noire Compte rendu du petit-déjeuner débat du 7 novembre 2007 à la Fondation pour l’innovation politique. Les contributeurs au débat Débat animé par Elvire Fabry, directeur du pôle Europe-International à la Fondation pour l’innovation politique. Avec la participation de: - Andreas Schockenhoff, membre du Bundestag, vice-président du groupe CDU-CSU, president du groupe d’amitié interparlementaire franco-allemand, coordinateur fédéral pour la collaboration germano-russe au niveau de la société, auteur du document de travail «Pour une politique régionale de l’UE autour de la mer Noire» publié par la Fondation pour l’innovation politique; - Agnija Rasa, membre du cabinet du commissaire européen en charge de l’énergie, Andris Piebalgs; - Alexandre Vulic, sous-directeur de l’Europe orientale au ministère des Affaires étrangères. Compte rendu des débats La dépendance énergétique de l’Union Européenne est aujourd’hui au coeur des préoccupations des Européens et elle le sera encore davantage s’il est vrai que, comme anticipé par l’Agence internationale de l’énergie, cette dépendance va passer de 50 % en 2000 à 70 % en 2030. Le débat engagé le 7 novembre à la Fondation pour l’innovation politique autour du thème «L’indépendance énergétique de l’Union Européenne : l’enjeu de la mer Noire» a toutefois fait émerger une autre notion, celle d’interdépendance : en effet, s’il est vrai qu’en Europe l’offre interne d’énergie diminue, alors que la demande ne cesse de croître, et que dans ce contexte la relation avec la Russie, notre principale fournisseur, devient de plus en plus importante et délicate, les intervenants ont en même temps souligné que cette relation de dépendance n’est pas à sens unique. La Russie n’a pas en effet, selon Alexandre Vulic (sous-directeur de l’Europe Orientale au ministère des Affaires étrangères), d’autres acheteurs crédibles, en matière d’énergie, que l’Union européenne, bien que, comme rappelé par le sénateur Montesquiou, elle essaie de s’ouvrir davantage à l’est (Chine, Corée, Japon). De plus, du fait du manque d’une véritable stratégie d’investissement dans les infrastructures, la Russie reste dépendante de l’Europe, pour ses technologies et la modernisation de son économie, et des pays d’Asie centrale, pour leurs réserves gazières. Dans ce contexte, la poursuite de vingt-sept politiques différentes à l’égard des pays producteurs comme des pays de transit pose aujourd’hui problème. Plusieurs initiatives ont ainsi été prises pour faire émerger une politique énergétique extérieure commune, qui permette à l’Europe d’assurer la sécurité de l’approvisionnement, comme témoigné par Agnija Rasa, membre du Cabinet du Commissaire Européen en charge de l’énergie. La Commission, suite notamment aux événements de janvier 2006, « quand l’Union Européenne a réalisé la fragilité de ses dépendances des approvisionnements extérieurs », a en effet proposé un ensemble de mesures concernant un large éventail de questions, telles l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, les technologies, la libéralisation du marché intérieur et la politique extérieure de l’énergie. En ce qui concerne la région de la mer Noire, l’UE dispose d’abord d’instruments bilatéraux: la politique de pré-adhésion avec la Turquie, les protocoles de coopération énergétique avec l’Ukraine et, avec la Russie, le dialogue énergétique sur les thèmes de l’efficacité énergétique et des échanges sur les stratégies énergétiques et sur le développement des marchés. Mais l’UE est aussi à l’origine de deux initiatives régionales : le processus de coopération pour les pays riverains de la mer Caspienne et la mer Noire et surtout la communauté de l’énergie, qui vise à étendre le marché intérieur du gaz et de l’électricité de l’Union Européenne au-delà de ses frontières. Initialement conçu pour les pays des Balkans, ce traité reste ouvert pour tout autre pays : l’Ukraine et la Moldavie ont ainsi demandé à en devenir partenaires, alors que les négociations continuent avec la Turquie. M. Vulic met toutefois en évidence les limites et les retards dans la construction d’une véritable politique européenne commune de l’énergie, critique qui émerge aussi dans les remarques faites par le public, notamment le Sénateur Montesquiou. Ce qui manque, selon M. Vulic, c’est une véritable politique extérieure de l’énergie, pour la gestion de la dépendance et fondée sur cinq éléments : 1. une stratégie qui synthétise les concepts touchant à la sécurité énergétique (transparence, ouverture, diversification, solidarité) et qui précise la stratégie européenne de sécurité de 2003, limitée pour le moment aux seuls aspects militaires; 2. un dispositif complet de sécurité énergétique à l’échelle de l’Union Européenne, pour gérer les crises, envisager des stocks, coordonner les mesures nationales; 3. le renforcement de l’efficacité énergétique, avec une approche interne mais aussi externe, notamment pour aider les pays voisins à moderniser leurs infrastructures énergétiques; 4. une discipline collective des politiques énergétiques nationales, y compris au niveau industriel; 5. un accès direct aux sources d’approvisionnement de l’Asie Centrale, afin de « diversifier cette dépendance avec de nouvelles routes d’approvisionnement ». Le problème, comme le souligne Mme Rasa, est que les traités ne fournissent de véritable base juridique que pour le marché interne, alors que la prise en charge des relations énergétiques extérieures reste limitée par les importantes relations bilatérales déjà développées par les États membres. Le traité réformateur apporte toutefois une première réponse, en introduisant deux éléments nouveaux : la solidarité entre les États et le développement des interconnexions énergétiques, afin de pouvoir réaliser cette solidarité. La proposition du parlementaire allemand Andreas Schockenhoff, à partir de laquelle la discussion avait été engagée, a toutefois une ambition qui va au-delà des simples questions énergétiques : la région de la mer Noire n’est en effet pas seulement une voie d’acheminement essentielle de ressources énergétiques, mais aussi une zone de transit stratégique pour le crime organisé, la traite des êtres humains, le trafic d’armes et de drogue et le terrorisme, ainsi que le théâtre de nombreux foyers de conflits (Transnistrie, Abkhazie, Ossétie du sud, Haut-Karabakh), qui constituent des défis considérables pour la stabilité et la sécurité de l’Europe. M. Schockenhoff plaide donc en faveur d’une politique régionale autour de la mer Noire, d’une coopération politique, économique et culturelle plus étroite, dans le domaine de l’énergie (notamment le développement des infrastructures et l’intégration des marchés), mais aussi de la coopération économique (en vue de la création d’une zone de libre échange), de l’environnement, de la coopération judiciaire et policière, des échanges dans la société civile (notamment avec l’assouplissement des conditions de circulation des personnes et la mise en place de programmes européens spécifiques) et enfin de la résolution des « conflits gelés » . Il s’agit donc de « dépasser les limites de la politique européenne de voisinage et d’étendre l’espace juridique européen » aux pays voisins, afin que l’Union européenne puisse jouer un rôle plus actif dans la région, non pas pour y projeter une stratégie globale, mais pour créer un effet de catalyseur, de synergie entre les initiatives existantes. Le cadre institutionnel serait caractérisé par ce que M. Schockenhoff définit comme une « approche ascendante à géométrie variable » sur des projets concrets, l’expérience de la BSEC (Black Sea Economic Cooperation) ayant montré les limites des décisions à unanimité. Bien qu’une approche régionale puisse présenter des avantages intéressants, les États restent tout de même les principaux interlocuteurs, car les finalités et le point de départ dans cette coopération pour chaque pays sont différents. Les trois intervenants s’accordent en effet sur la nécessaire complémentarité entre une approche régionale et l’engagement des États riverains de la mer Noire, en particulier: 1. Bulgarie et Roumanie: l’adhésion de ces deux pays à l’Union Européenne joue en faveur d’un rôle plus fort de l’UE dans la région. 2. Turquie: qu’il y ait adhésion ou partenariat privilégié, ce que les intervenants considèrent le plus probable, sa modernisation est dans notre intérêt commun. La Turquie est en effet notre allié ancien dans l’alliance atlantique, ainsi qu’un pays de transit absolument fondamental pour la sécurité énergétique. C’est donc une situation d’alliance stratégique que nous devons rechercher, par exemple en soutenant le projet Nabucco. 3. Russie: bien que partenaire de plus en plus exigeant, maintenant qu’elle a retrouvé une nouvelle assurance sur la scène internationale, elle reste importante par sa taille, son poids économique et militaire, ses richesses énergétiques et son potentiel économique. Russie et Union Européenne se trouvent certes dans une situation de concurrence, économique, mais aussi de modèle politique, dans ce que les Russes appellent « l’étranger proche » et nous le « voisinage », mais ceci n’est pas un obstacle à un partenariat privilégié, basé sur des valeurs communes et qui s’exprime aussi par une politique extérieure commune dans la région. Il ne faut donc pas négliger la demande de la Russie d’être associée en amont, notamment sur les questions économiques, les infrastructures, le terrorisme, la criminalité, l’immigration et l’environnement, tout en sachant qu’on ne pourra pas l’associer à tout et de manière trop anticipée. Le dialogue avec la Russie est essentiel pour assurer la sécurité énergétique de l’Europe, notamment pour les pays du centre et de l’est européen, qui dépendent parfois à plus de 80% du gaz russe. 4. Ukraine: la coopération avec ce pays et avec les autres de la région n’est pas freinée par les exigences européennes en matière de démocratie, état de droit, liberté d’opinion, droits de l’homme et renforcement de la société civile (contrairement à ce qui arrive avec certains pays du sud de la Méditerranée, ce qui distingue ce projet de celui de l’Union méditérannéenne). Les pays de la région sont en effet déjà tenus par les engagements pris dans le Conseil d’Europe et aussi incités par la perspective d’une plus grande intégration à l’UE, voire de l’adhésion. L’Ukraine a explicitement exprimé une stratégie de rapprochement avec l’Union Européenne dans tous les domaines et il est dans l’intérêt de l’Union de conforter cette évolution, notamment par le soutien à la modernisation de ses infrastructures énergétiques et de stockage du gaz. 5. Asie centrale: dans cette région, « les cartes sont en train de se redistribuer»: en mai, à l’occasion de l’accord de Turkmenbachi avec la Russie pour l’organisation du marché gazier, Turkmènes et Kazakhs ont ouvert une porte à l’Union Européenne, afin de ne pas s’enfermer dans une relation avec la Russie et nous avons tout intérêt à leur prêter attention, notamment en développant les infrastructures nécessaires et un climat juridique favorable aux investissements. En ce qui concerne les conflits gelés, la clé est certes à Moscou, mais l’Union peut tout de même aider et accompagner un éventuel accord, à travers l’action des représentants spéciaux, des opérations de gestion de crise ou de maintien de la paix, des mesures de confiance. L’intervention du public a enfin contribué à faire émerger des thématiques qui n’avaient pas été abordées ou assez approfondies dans les exposés : 1. la nécessité d’une réflexion sur le recours à l’énergie nucléaire civil pour la région mer Noire, afin de diversifier les sources d’approvisionnement énergétique; 2. l’importance de pousser l’Iran à être un partenaire fiable de la communauté internationale, notamment pour les opportunités qu’une relation avec ce pays peut avoir pour les grandes entreprises européennes du gaz liquide; 3. la relation avec les États-Unis, qui ont dans la région des intérêts différents des ceux de l’Union Européenne, plus centrés sur des questions de sécurité, et la nécessité d’aborder ses questions aussi sous un angle transatlantique. Réactions au débat Le débat avec le public n’ayant pas permis à tous de s’exprimer, Başak Yalçin, Premier Secrétaire de l’Ambassade de Turquie, a tenu à nous faire part des remarques suivantes: « Suite aux remarques de M. Aita, rédacteur en chef du Monde diplomatique-édition arabe, qui évoquait le danger de perdre la Turquie en mettant en question sa perspective d’adhésion à l’UE et en sympathisant avec les activités terroristes du PKK, M.Schockenhoff a réagi en notant que la Turquie n’adhérait pas à l’héritage culturel et identitaire commun à l’Europe et que par conséquent la perspective d’adhésion n’était pas une éventualité. Justement, c’est tout à fait cette réponse qui risque d’éloigner davantage la Turquie. Dire qu’il est « différent et autre » à un pays européen engagé dans des relations exceptionnelles avec l’UE depuis presque cinquante ans est plutôt tardif. Je tiens à rappeler, par votre intermédiaire, à M. Schockhenhoff que la question de la prétendue «différence culturelle» de la Turquie n’était guère évoquée lorsqu’elle est devenue membre de l’OTAN, du Conseil de l’Europe, de l’OCDE, de l’OSCE et surtout elle ne l’a pas été au lancement des négociations d’adhésion avec l’UE le 3 octobre 2005. Il faut également se rappeler que la politique de l’UE en ce qui concerne la culture est basée sur le principe de «l’unité dans la diversité» et qu’il n’y a pas de définition d’une culture commune européenne. Pour l’opinion publique turque et heureusement pour beaucoup d’Européens, il est clair que la Turquie appartient à l’Europe, fait partie intégrante du système européen des valeurs démocratiques et peut apporter en Europe une contribution importante au dialogue et à l’harmonie entre les cultures. C’est pour cette raison que je crains que l’intégration européenne demeure inachevée sans l’adhésion de la Turquie à l’UE».
- Paper - Towards a European healthcare system (di Francesco Velo, Università di Pavia)
Health care has emerged in industrialised countries as an important pillar of national economies: for this reason, health care is now a matter of social and economic policy. This provides an opportunity for rethinking national and European health care policy, offering a stronger support to European competitiveness. At the same time, this may lead to a broader defense of the rights of European citizens and to a reinforcement of European institutions. by Francesco Velo, Università di Pavia Today, Europe is facing two alternatives. The first one consists of developing its ability to supply top level health care services and to develop research programmes: this means that investments will be oriented by a long-term vision. The second alternative is to become a buyer of services, delegating to other systems the task of developing technologies and know-how; this means that European financial resources will be used on international markets to buy health care services for European citizens from other nations. The healthcare sector towards the 20th century. For a long time, health care has been considered almost exclusively as a matter of social policy makers. Nowadays, the importance of the health care sector is growing, because of its social relevance, but also because of its economic and financial significance. The key point is that health care has to be considered as an economic sector, which may contribute to create health, as well as wealth. During the 20th century, health care systems have changed. The needs of citizens and customers have evolved, growing in number and quality. The demand for more complex health care services, the rising costs of health care technologies, the difficulty in raising the funds for health care expenditure has lead to the widespread appearance of a new approach: limited resources have to be used in a better way, and more attention to efficacy and efficiency is to be paid. Looking at what happened in all industrialised countries, we can identify two basic models to which we can refer: the European model, solidarity oriented, and the United States model, individualistic oriented. Within the two alternatives, public and private subjects play different roles. Historically, the United States model has mostly pursued efficiency. The primary targets of the European model can be identified in the protection of the equal and universal access to services. The limitations of the European model have therefore usually been identified in the fact that the patients’ freedom of choice, efficiency and the development of innovation and research programmes are in fact second-choice targets. Most European countries have developed their own model, away from the traditions of the old continent. In this situation, some Countries have developed a specific national model that is different from the European traditional model. Through this course of action, they have begun developing a new model, leading a bottom-up experimental process without the guidelines of a coherent European initiative. Efforts have been made to get over the specific limitations of the two traditional models of health care services. The development of solidarity measures, by hand of public and private subjects, has mitigated the individualistic nature of the United States model. Considering the health care reforms that have been carried out in European Countries, some considerations can be made. Firstly, today’s European health care reforms share the common goal of improving health care management, a goal that is pursued by promoting competition between the players that offer health care services. For this reason, in every national system we are now facing a re-equilibration process between public and private sectors (profit and non-profit), as a tool for reinforcing the functionality of the health care system. Similarly, it is possible to set rules between public players in order to increase competition and, as a result, improve their efficiency. Secondly, the improvement of health care system management has been pursued by an attempt to reinforce the ability of institutions to play a regulatory role. This has been done to temper the benefits of competition, with the protection of the quality of services, and those of the level of solidarity traditionally granted by the system. Similarly, the role of National Authorities is evolving in several countries, where the financing of health care expenditure is delegated to a wider range of subjects. Financial backers of health care expenditure tend to form a network, organized by a common project or by a spontaneous competitive adaptation process. The way this network is organized may vary from one country to the next, but it tends to abide by the principle of subsidiarity in almost every country. Thirdly, most European Countries are approaching health care sector criticalities by prioritising short term consumption over long term investments. This means that an erosion of the assets accumulated in previous years is in progress which passes on to future generations the task of restarting the accumulation process on which the development and modernization of the whole system depends. Several European health care services seem to have chosen to promote immediate consumption in order to reach a higher level of short term solidarity. The alternative is to use the scarce resources available to start investments and to promote long-term development. Investments promote intergenerational solidarity and may involve present as well as future generations: this is particularly true in reference to long-term investments. The development of the immediate consumption of health care services advances solidarity among co-existing generations, from younger to older citizens. The fact that every system is trying to improve health care management can be described as an effort to solve the dilemma of long-term investments versus short-term solidarity, which would free resources that may help in reaching the two goals. Cost-cut strategies cannot be considered as a solution to structural health care system problems, but only as a way to postpone the time when structural solutions will be implemented. Cost-cut strategies are in fact destructive if they are not jointly proposed with a long-term development and modernization-oriented strategy. The growth in public expenditure for health care is going to climb to 10% of GDP in Europe. In the USA, health expenditure is nearly 15% of GDP and it is expected to reach 20% in the coming years. In other sectors, the basic choice that started a new cycle of development and modernization was the participation in the European integration process. The creation of a single market has involved different sectors of the economy at different times, following a precise sequence characterized by the criticalities linked to every one of these sectors. A sensible thing to do would be to ask ourselves if times have come for an integration of health care in the single European market which would promote a development of the health care sector itself. In this framework, we need to ask ourselves in what way will the health care sector be affected by this process at the European and national levels, what shape will it take and how should we promote excellence and leading individual national experiences in order for them to evolve within a European dimension. A European healthcare sector. The integration of health care in the single European market can be seen as a radical transformation that will lead to several other transition processes. This integration process can also be seen as an opportunity to reinforce the development and modernization of the health care sector, by implementing those cost-cut and rationalization strategies that characterize most national systems today. The chief alternatives available to Europe are to build on its own ability to develop and offer highly specialized services, or high-level research programmes, or to delegate the development of know-how and technologies to other systems. The latter solution implies that Europe will use its financial resources to buy health care services made available on the market by other systems. The integration of health care in the single European market will probably change the way health care systems are governed: it will affect the organization and the allocation of competencies at the European, national and local level. This will be an opportunity to promote development and innovation. If it succeeds, a better use of resources and an increase of synergies within and among the health care and other sectors will be possible. This may lead to building a more solidaristic and modern European health care sector. The European health care sector can be expected to be based on the principle of subsidiarity, where local authorities will be in charge of basic health care services; in this specific sector, the continuity between today’s allocation of competencies and Europe’s future allocation will be at the highest level. This does not rule out the possibility of wider and deeper changes that may affect this sector following the construction of a modern European health care system. Insofar as the opening of national markets will create new opportunities for the most dynamic and innovative actors, it will consequently contribute to reinforce the subjects that have already emerged in the specialty health care services sector. Specialty health care services can be expected to be located predominantly in highly qualified centres: the creation of a European health care system will surely have a deep impact on this sector. Hospital facilities capable of responding to complex health care needs will continue to be deep-rooted in the territory, as is the case, for instance, of emergency services. Highly specialized health care services can be expected to be organized in order to meet the needs of large geographical areas, larger than actual catchments areas. It is realistic to predict that these services will undergo a reorganization process that will link them to one another within a network. This network may in turn comprise few excellence points, to act as reference for the entire European territory, and a number of widespread facilities, as the service provided tends to be less complex and specialized. This means that therapy treatments that involve patients’ mobility (evidence is given by today’s national and international shift towards excellence) do not have to be obstructed but rather governed by the system, while empowering and increasing the efficiency of health care services. The sector of research institutes, specialized in ground research or in applied research, will probably be the one that will most benefit from the development of a European health care system. Research has to be furthered by long-term visions, which neither major national enterprises nor national health authorities are able to develop. The United States experience demonstrates the importance, for the pharmaceutical and medical research sector, of reaching dimensional scales that only a continental market can provide. This is true if we refer to the market stricto sensu, the private market, or to the public sector, nourished by the decisions made by the authorities in charge of the sector’s operation. A discussion on medical research within the European framework raises the issue of industrial policy and of research programmes that the European Union will be able to develop. It is therefore necessary to determine if and how the integration of health care within the single market will be an opportunity to launch effective European initiatives that will sustain long-term investments, filling the gap run up by the national health care systems. Private and public initiatives may enforce one another by way of potential synergies. This cooperation will not materialize automatically following the development of a European health care sector, but it will gradually and increasingly take shape as adequate guidelines are established. The process that is affecting the health care sector today brings into question the role of the sector within the socio-economic system. The transformations currently in progress may make this sector become a mover of development, without contradicting its historical solidaristic roots.
- Incontro con Marta Dassù
Si è tenuto lo scorso 29 settembre l’incontro con Marta Dassù, già Sottosegretario e Vice Ministro degli Esteri nei Governi Monti e Letta. L’incontro, incentrato sulla crisi ucraina, ha posto l’accento sui possibili sviluppi della situazione geopolitica nell’Europa orientale e sulle ricadute possibili verso l’Italia, sia dal punto di vista economico che delle relazioni estere. Particolare attenzione è stata posta durante l’incontro alle tematiche energetiche e alle conseguenze della crisi ucraina sui costi delle principali fonti energetiche.
- Presentazione Report Osservatorio Infrastrutture e Competitività 2013
Lunedì 8 luglio si è svolta a Roma presso l’Auletta dei Gruppi della Camera dei Deputati la presentazione del Rapporto Infrastrutture e Competitività 2013 “4 nodi strategici" delle Fondazioni Astrid, Italiadecide e ResPublica alla presenza del Ministro delle Infrastrutture e Trasporti Maurizio Lupi, del Governatore della Regione Friuli Venezia Giulia Debora Serrachiani e del Governatore della Regione Liguria Claudio Burlando. Il rapporto è articolato in 4 temi: la partecipazione dei privati al finanziamento delle opere pubbliche; la valutazione delle politiche pubbliche in materia di infrastrutturazione; la fase propedeutica all’aggiudicazione delle opere pubbliche; lo sviluppo dei porti e la crescita dei traffici e dei commerci. Il tema dedicato allo sviluppo dei porti e alla crescita dei traffici e dei commerci, coordinato da Fondazione ResPublica, ha voluto introdurre un nuovo livello di proposta, orientato alla definizione di vere e proprie “strategie” trasportistiche. La crescita dei traffici marittimi non sarebbe di beneficio al solo settore portuale, ma costituirebbe un importante volano per la crescita della nostra presenza nei mercati dell’intera area europea. Purtroppo, oggi, a causa del nostro scarso controllo dei traffici, il trading mondiale delle merci si è stabilito nel Nord Europa. Il rapporto presenta proposte concrete per recuperare il ruolo dell’Italia nel mercantilisimo proponendo un recupero significativo dei traffici oggi serviti dai porti del Nord possibile ad infrastruttre esistenti, gia finanziate e/o disponibili entro l’orizzonte temporale del 2018. Per quanto concerne la partecipazione dei privati al finanziamento delle opere pubbliche, la ricerca ha evidenziato che all’evoluzione della normativa – che ha visto nell’anno di riferimento significative novità, quali l’introduzione nel nostro ordinamento dei “project bond” e di importanti misure di incentivazione e defiscalizzazione – non ha fatto riscontro, ad oggi, un altrettanto significativo miglioramento dei risultati. “Mancano ancora – è scritto nel rapporto – una buona parte delle misure di attuazione, ma soprattutto pesano alcuni ritardi strutturali del nostro sistema: l’eccessivo rischio regolatorio e amministrativo, l’inadeguatezza tecnica di molte stazioni appaltanti, la complessità delle procedure decisionali e la sovrapposizione di competenze e responsabilità, la debolezza del modello centrale di supporto alle amministrazioni che intendono intraprendere un’operazione di partenariato cui si aggiunge, nella presente congiuntura, il prolungarsi della crisi finanziaria”. Nel capitolo dedicato alla valutazione delle politiche pubbliche in materia di infrastrutturazione del Paese e di contratti pubblici, la ricerca mette in luce il carattere “antiquato” della visione proceduralistica, che espone il decisore politico al rischio di produrre, invece che risultati, ulteriori procedure. E’ stato posto l’accento sullo strumento degli standard, delle griglie e delle procedure di valutazione ex post delle norme che il legislatore vara e che il Governo promuove: strumenti essenziali per non operare “al buio”. Altro tema, la “fase propedeutica” alla aggiudicazione delle opere pubbliche, viene sviluppato nel rapporto annuale in due direzioni. La prima riguarda criteri di valutazione ex ante dei progetti e di comparazione fra le alternative, al fine di radicare l’individuazione delle priorità e la gerarchizzazione degli interventi in un terreno più stabile, fatto di dati oggettivi e di scenari di domanda. La seconda direzione riguarda l’adeguatezza degli strumenti che consentono di collocare queste scelte in una programmazione di più ampia portata, che abbracci i flussi di merci e persone e le vocazioni dei territori in una visione non settoriale e non emergenziale. Si tratta – secondo la ricerca – di valorizzare pienamente quanto in materia trasportistica é stato realizzato a livello europeo con il lavoro sulle reti (e i nodi) TEN-T. Sede di Milano - Via Antonio Beretta, 6 - 20121 Milano - tel.: (+39) 02 8646 2364/2367 - fax: 02 8646 2193 - Credits
- Transport Attachés Trip - Rome
Delegations are warmly invited to attend the Transport Attachés Trip organised by the Italian Ministry of Infrastructures and Transport. Some best practices related to the Italian Transport Agenda of the Semester will be presented; it will be also a good opportunity to get a taste of the Roman cultural heritage. The trip will take place in Rome from Monday 28th July to Friday 1st August 2014. Further information and the detailed programme: http://www.mit.gov.it/mit/site.php?p=italrap
- Incontro con Piero Gastaldo
La Fondazione incontra Piero Gastaldo, Segretario Generale della Fondazione Compagnia di San Paolo, per discutere del tema “Le Fondazioni: dopo le banche, lo sviluppo?”. L’incontro ha affrontato il tema dell’evoluzione del ruolo delle Fondazioni nell’attuale contesto economico italiano.
- News - “A credible foundation for long term international cooperation on climate change”
Nell’aprile 2006, Warwick J. McKibbin (The Australian National University, The Lowy Institute for International Policy and The Brookings Institution) e Peter J. Wilcoxen (The Maxwell School, Syracuse University and The Brookings Institution) pubblicano un working paper dal titolo “A credible foundation for long term international cooperation on climate change” secondo il quale per ridurre le emissioni di diossido di carbonio, bisogna avere politiche con credibili incentivi di lungo termine per investimenti nel settore dell’energia e nella ricerca e sviluppo.
- Convegno - Infrastrutture per lo sviluppo
Le Fondazioni ResPublica, Astrid e Italiadecide organizzano un convegno dal titolo “Infrastrutture per lo sviluppo” che si svolgerà il 24 gennaio 2012 alle ore 9.00 a Roma presso l’auletta dei Gruppi Parlamentari della Camera dei Deputati in Piazza Montecitorio. Al convegno parteciperanno operatori, esperti, decisori politici con l’auspicio che il dibattito possa contribuire a definire una politica fondamentale per lo sviluppo del Paese quale quella volta alla realizzazione delle infrastrutture. È prevista la partecipazione del Vice Ministro Mario Ciaccia e del Ministro allo Sviluppo Economico e alle Infrastrutture e Trasporti Corrado Passera. Scarica i documenti dei tavoli di lavoro svolti dalle Fondazioni Astrid, ResPublica e Italiadecide: Scarica le presentazioni del Presidente di ResPublica Eugenio Belloni e del Presidente di Italiadecide Luciano Violante:
- Incontro con Enrico Vitali
Enrico Vitali, membro del Comitato Strategico per il Ministero degli Affari Esteri, è intervenuto il 6 ottobre sul tema dei fondi sovrani come opportunità per il sistema-Italia. Esistono diverse tipologie di Fondi Sovrani, classificati ad esempio in base alla natura delle risorse investite. Vi sono fondi che utilizzano surplus di bilancio e fondi che utilizzano invece i proventi derivanti dalla gestione delle risorse naturali (petrolio, gas..) presenti sul territorio. Le differenze possono riguardare anche la destinazione degli investimenti in attività di breve o di lungo periodo. Il fondo del Kuwait, il primo ad essere creato, investe in attività di lunghissimo periodo, in grado di generare un ritorno per le future generazioni che non potranno disporre degli attuali proventi dell’attività di estrazione petrolifera. I fondi sovrani possono essere di volta in volta percepiti come un’opportunità, per le liquidità che possono apportare ai sistemi economici, o come un rischio, connesso alla cessione di quote di società nazionali a paesi esteri. Le opportunità fino a questo momento sembrano però aver superato i rischi. Il rischio maggiore riguarda infatti la possibilità che l’investitore estero non risponda a logiche economiche nella gestione dell’attività, ma piuttosto a logiche geopolitiche influenzate dai governi dei paesi di origine; rischio questo che non pare essersi mai verificato. Esistono tuttavia alcuni settori nei quali tale rischio è maggiormente sentito, settori come la difesa, le infrastrutture di trasporto e le reti energetiche settore dove una maggiore preoccupazione sull’influenza dei fondi sovrani appare legittima. Le possibilità di investimento da parte di fondi sovrani in Italia sono molteplici, ma difficilmente indirizzabili verso il sistema delle medie imprese e dei distretti. Le grandi infrastrutture rappresentano probabilmente gli ambiti più interessanti sia per l’entità dell’investimento sia in termini di duration. Alcuni settori tipici del Made in Italy potrebbero tuttavia costituire delle opportunità per i fondi sovrani a causa del prestigio dei marchi che rappresentano e della possibilità di poterli utilizzare nei paesi di origine (moda o case automobili). Esempi di successo in questo senso sono l’apertura del Guggenheim e del Louvre ad Abu Dhabi.
- Seminario - Il principio di sussidiarietà per uno sviluppo integrale della persona
L’8 maggio, presso il Circolo della Stampa di Milano, si è svolto il primo degli incontri del Forum Economia & Persona organizzato dal Centro Tocqueville – Acton con il patrocinio di Fondazione Cariplo. Tema dell’incontro, al quale hanno partecipato Giuseppe Guzzetti, Flavio Felice, Luca Volontè, don Mauro Inzoli e Ettore Gotti Tedeschi, l’importanza di sviluppare principi di sussidiarietà nella società odierna. Il principio di sussidiarietà si propone di risolvere, attraverso il ruolo attivo dei soggetti che sono parte della società civile, le difficoltà create nel settore privato da un comportamento prettamente egoistico e, nel settore pubblico, dalla centralizzazione illiberale del potere dello Stato. Alla base vi è la certezza che tra lo Stato impersonale e l’individuo abbandonato a se stesso si profili una prima linea di difesa rintracciabile nei “corpi intermedi”, come ad esempio la famiglia, le imprese, la scuola, le associazioni, le chiese, e che il loro spontaneo agire sia indispensabile per un equilibrato sviluppo della persona umana ed una più equa organizzazione politica economica, culturale e soprattutto giuridica, fondata sulla nozione di libertà integrale e di giustizia sociale. E’ quindi possibile riassumere il carattere di una società ordinata secondo il paradigma personalista liberale della sussidiarietà nell’affermazione che lo stato non deve avocare a se ambiti che invece appartengono a istituzioni di ordine inferiore, ma semmai sorvegliare che questi livelli, adempiano adeguatamente ai loro compiti e intervenire solo nel caso in cui essi non ce la facciano, prima per sostenerli, e solo dopo, qualora non riuscissero a rispondere ai bisogni, per sostituirli.
- News - Dopo un 2009 difficile, l'economia dell'UE dovrebbe stabilizzarsi
Secondo le previsioni di primavera della Commissione Europea, quest’anno il PIL nell’UE dovrebbe registrare una flessione del 4% e quindi in generale stabilizzarsi nel 2010. I fattori principali della recessione sono l’aggravarsi della crisi finanziaria globale, una forte contrazione del commercio mondiale e l’aggiustamento del mercato immobiliare che sta avendo luogo in alcune economie.Tuttavia, grazie agli effetti che le misure di stimolo fiscale e monetario cominciano a sortire, la crescita dovrebbe almeno in parte riprendere un andamento positivo nel corso del 2010. Il mercato del lavoro ne sarà gravemente colpito, con il tasso di disoccupazione che nel 2010 dovrebbe raggiungere l’11% nell’UE. Anche il disavanzo pubblico è previsto in netto aumento: dovrebbe infatti raggiungere il 7% del PIL nel 2010, rispecchiando sia il rallentamento economico che le misure discrezionali adottate per sostenere l’economia, in linea con il piano europeo di ripresa economica proposto dalla Commissione. Secondo Joaquín Almunia, Commissario per gli affari economici e monetari (nella foto): “L’economia europea attraversa la recessione più profonda e più estesa del dopoguerra. Ma le ambiziose misure adottate dai governi e dalle banche centrali in queste circostanze eccezionali dovrebbero fermare la caduta dell’attività economica quest’anno e consentire una ripresa l’anno prossimo. Per conseguire questo obiettivo dobbiamo procedere rapidamente con la rimozione degli “attivi deteriorati” dai bilanci bancari e ricapitalizzare le banche ove necessario”.
- Incontro con Oscar Giannino
Oscar Giannino è intervenuto presso la Fondazione per parlare dell’attualità economica e delle scelte politiche che ne sono conseguite. Interventi sempre più richiesti a partire da metà gennaio di quest’anno quando la crisi, scoppiata nel 2008 con il fallimento di Lehman Brothers, ha cominciato a riversare i suoi effetti sui debiti sovrani. In mancanza di regole internazionali, il cambiamento nelle aspettative di alcuni degli attori dominanti ha trascinato i mercati in una nuova fase di crisi. La Grecia, a causa della sua debolezza, è stato il primo Paese ad esserne colpito. Ma rapidamente il problema si è esteso a molte altri paesi dentro e fuori dall’Europa. Fino ad oggi, l’Italia ha saputo mantenere saldamente il rigore nei conti pubblici nonostante molte parti politiche, davanti alla crisi, avessero richiesto un aumento della spesa a sostegno delle classi sociali maggiormente colpite. E’ anche grazie a tale rigore che, a differenza di altri paesi, la nostra posizione macroeconomica appare relativamente solida rispetto alle preoccupazioni iniziali. L’Italia si sta altresì battendo in seno all’UE per una rivisitazione del criterio di valutazione della situazione finanziaria di uno Stato. Tale valutazione non può più basarsi unicamente sul rapporto Debito pubblico/Pil, ma deve aprirsi a considerare l’aggregato del debito totale – pubblico e privato – di un paese e la posizione sull’estero. Nell’andamento della crisi, un ruolo rilevante è giocato anche dalle difficoltà politiche che stanno attraversando i principali paesi dell’UE. La popolarità di leader come Zapatero, Merkel e Sarkozy è in forte calo, mentre Belgio e Paesi Bassi devono affrontare problemi legati alle minoranze separatiste. Solo la Germania ha preso consapevolezza del proprio ruolo nell’UE e, forte della solidità della sua posizione economica, cerca di dettare le regole del rigore fiscale anche agli altri paesi. Oggi che l’asse Parigi-Berlino sembra incrinatosi, l’Italia può aspirare ad un nuovo ruolo di mediazione nel contesto delle politiche economiche europee. Per quanto riguarda la situazione interna, osserva Giannino, la manovra finanziaria proposta dal Governo è stata giudicata positivamente dai mercati, ma non può essere la soluzione ai forti problemi strutturali dell’Italia. E’ quindi necessario trovare misure per trasferire parte del debito sul risparmio senza agire con un aumento delle imposte.






